Anthropologue
Projet de médiation culturelle émanant de la compagnie Le Fils d’Adrien Danse, logée à Québec (fondée et co-dirigée par Harold Rhéaume). Cette initiative originale allie la danse, les mouvements inscrits dans les deuils singuliers vécus lors de la pandémie covidienne que nous avons traversée, ainsi qu’une mémoire collective à élaborer avec le public.
Aussi, l’équipe de Mausolée entame actuellement une campagne de sociofinancement aux fins de la gratuité de présentation de cette œuvre artistique, à la fin de l’été. Vous trouverez à cet égard des renseignements sur la qualité artistique et la pertinence sociale et culturelle de cette œuvre groupale que résume la capsule vidéo indiquée sur la page Facebook du Fils d’Adrien Danse :
https://www.facebook.com/lefilsdadrien) ou https://www.laruchequebec.com/mausolee.
Le projet a bénéficié à ce jour de subventions par concours, mais est aussi soumis aux aléas du financement des arts. Pour sa pleine réalisation, il fait confiance à la collectivité, intrinsèque à son propos même.
À la cantonade, je m’adresse donc aujourd’hui à vos lectrices et vos lecteurs, à qui une une telle initiative artistique agréerait, vous, ainsi que des contemporains intrigués par la trilogie ritualité, corps, temps.
Plusieurs de vous connaissez déjà mon engagement dans le processus de recherche et de création de Mausolée auquel j’ai contribué depuis 2022 à titre de responsable scientifique et éthique, en étroite collaboration avec son instigatrice, Caroline Simonis, et Angélique Bailleul, médiatrice culturelle : mon rôle en fut un de formation sur mesure et de rédaction. Il a notamment consisté à analyser les récits des êtres endeuillés et de leurs proches et à mettre en relation mes observations-terrain, l’état des recherches, les constats évolutifs de notre équipe de conception puis les interprétations des chorégraphes, danseuses, danseurs et des créateurs les entourant. Et ce, en tentant d’articuler l’ensemble dans une perspective anthropologique, ici particulièrement bienvenue, les rapports entre psychisme et culture.
Ma démarche d’aujourd’hui est inhabituelle, aussi vos lectrices et lecteurs sont donc priés d’être tout à fait à l’aise à l’égard de cette invitation.
Il n’empêche : déjà, vous serez au fait que, parmi maints concitoyens, des êtres prennent à bras-le-corps ce que la dernière pandémie a révélé du lien social ; ce en quoi les impacts de cet événement inouï continuent de résonner dans nos manières de promener nos quotidiens, et certes, de saluer la mort comme de commémorer collectivement ces pertes, entre autres… Et puis, de voir venir.
Enfin, si par bonheur vous êtes à Québec entre le 16 août et le 7 septembre 2025, vous aurez l’occasion d’aller faire un tour au magnifique Domaine Cataraqui.
Voilà, je ne peux que vous remercier chaleureusement de votre attention, dans ce monde qui ne fait pas que changer, mais qui trébuche.
