
Fondateur de l’Écomusée du patrimoine funéraire et commémoratif
Depuis plusieurs années, la Fédération fait la promotion de l’installation de columbariums à l’intérieur d’églises à valeur patrimoniale afin d’aider à leur conservation en y ramenant, entre autres, une partie de l’économie funéraire.
Au début du mois d’août 2011, Mgr Jean Piché, curé de la paroisse Notre-Dame-de-Saint- Roch, procédait à la bénédiction de 92 niches cinéraires, première phase du projet administré par la Coopérative funéraire de la Capitale et qui devait, trois ans plus tard, totaliser 240 niches cinéraires. La première phase a coûté 40 000 $ et l’ensemble du projet est évalué à 100 000$.
M. François Charest, directeur général de la Coopérative funéraire de la Capitale, qui loue l’espace et administre le columbarium, nous informe que les ventes de niches ont été plus lentes que prévu, mais que 70% de celles-ci sont déjà vendues et qu’un agrandissement aura lieu en 2015. Malgré tout, il considère l’expérience très positive financièrement pour la coopérative et l’église qui, en plus de l’espace pour le columbarium, peut louer des salles pour les réceptions. Côté accessibilité, M. Charest souligne que l’église est ouverte en permanence.
La seule ombre au tableau, qui pourrait constituer un obstacle majeur au développement de cette initiative : le projet de loi n° 83 sur les activités funéraires. Ce projet de loi qui avait été déposé en 2012 par le ministre Yves Bolduc, prévoyait l’interdiction d’aménager des columbariums hors cimetière. Heureusement, il n’a pas encore été adopté. Espérons que le ministère de la Santé et des Services sociaux retirera cette interdiction pour ces bâtiments patrimoniaux.