Président-fondateur de l’Écomusée du patrimoine funéraire et commémoratif
Dernièrement, l’entreprise Alfred Dallaire Memoria a fait distribuer par ses maisons de Montréal une circulaire qui fait la promotion de rituels funéraires écologiques, de cérémonies champêtres, de rituels en harmonie avec la nature, etc.
L’entreprise offre des «urnes botaniques» qui deviendront des arbres. Cependant, son produit vedette semble pointé vers l’urne de glace qui, une fois déposée sur un lac ou une rivière, fondra lentement et permettra aux cendres de se disperser. Plusieurs compétiteurs, dont des administrateurs de cimetières, trouvent la proposition «suicidaire» car, non seulement cette idée remet en question la fonction même des cimetières, mais elle compromet également leur avenir. Bien que ces rituels soient intéressants à première vue, ils soulèvent selon eux plusieurs questions. Pourquoi la clientèle payerait-elle 700$ à 800$, alors qu’elle peut très bien organiser ces funérailles elle-même sans frais? Est-ce là une offre de services désespérée de la part d’une entreprise funéraire qui ne sait plus comment retenir sa clientèle?
Est-ce le début de la fin des cimetières ou des entreprises funéraires? À suivre…