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Trente ans d’évolution

De l’Écomusée de l’au-delà fondé en 1991 à l’Écomusée du patrimoine funéraire et commémoratif fondé en 2022, l’aboutissement d’un long processus de réflexion

Alain Tremblay

Fondateur de l’Écomusée du patrimoine funéraire et commémoratif

De l’Écomusée de l’au-delà fondé en 1991 à l’Écomusée du patrimoine funéraire et commémoratif fondé en 2022, l’aboutissement d’un long processus de réflexion

Le 17 septembre 1991, au moment de sa fondation, l’intérêt principal de l’Écomusée de l’Au-Delà était tourné vers l’ensemble du patrimoine funéraire du Québec et sur les représentations de l’au-delà, cette expression faisant référence à l’au-delà de la vie. Elle expliquait, selon nous, une partie importante de la symbolique funéraire. Nous avions constaté que le corpus documentaire sur ces questions était pratiquement inexistant au Québec. Il fallait donc s’attaquer à cette lacune documentaire. C’est pourquoi nous avons organisé de petites expositions sur l’évolution des rituels funéraires au Québec, en sus de la tenue de plusieurs colloques abordant la question sous différents angles. Graduellement, nous avons colligé un grand nombre d’études venant d’historiens, d’ethnologues, d’anthropologues, d’urbanistes, de géographes, de généalogistes, de muséologues, etc. L’attention médiatique autour de nos activités aura assurément contribué à sensibiliser la population à l’importance de préserver ce patrimoine, mais surtout à convaincre plusieurs chercheurs d’approfondir leurs recherches et de les publier.

Trente ans d’évolution

Trente ans plus tard, nous constatons qu’il reste encore beaucoup à faire en ce qui concerne la diffusion de ces connaissances. À commencer par repenser le nom de notre organisme. En effet, Écomusée de l’Au-Delà a toujours constitué un obstacle à l’adhésion d’un large public à notre mission. Si le concept d’écomusée est de plus en plus connu au Québec, la question de l’au-delà, qui permettait selon nous de comprendre les motivations et les symboles sur les ouvrages funéraires de nos cimetières, demeurait associée à l’ésotérisme, sujet pourtant loin de nos préoccupations premières et rebutait un certain public.

De plus, avec le temps, notre intérêt pour les multiples facettes de la mort et les questions mémorielles devait inévitablement nous amener à sortir des cimetières. Ainsi avons-nous élargi nos perspectives. Elles intègrent maintenant les monuments et autres éléments mémoriels et de commémoration qui habitent nos places publiques. Alors que les marqueurs des cimetières servent à localiser les restes mortels d’individus, principalement au bénéfice de leurs proches, les monuments historiques et les plaques de commémoratives sur les places publiques jouent un autre rôle. Ces supports mémoriels commandités visent à immortaliser pour un collectif des personnes ou des événements. Même s’ils sont parfois objets de controverse, suivant l’évolution des courants sociaux et politiques, il nous apparaît important de les inclure dans nos champs d’intérêt. Nous avons donc étendu notre mission et nous poursuivrons désormais notre action avec un nouveau mandat et une désignation plus claire et plus précise qui intègre cette modification à notre mission d’origine.

Le contexte québécois et de l’Amérique française

À ceux qui s’interrogent sur le pourquoi de l’Amérique française, nous répondons qu’il est idéologiquement motivé. En effet, nous sommes quelques millions de francophones dans une mer anglo-saxonne. Le rêve de nos ancêtres était continental. C’est pourquoi nous revendiquons le droit d’être fiers de tous ces francophones qui ont essaimé à travers une Amérique que nous souhaitions française. Sur ce territoire vivent près de 30 millions de personnes francophiles ou parlant le français. Il s’agit aussi d’appairer notre mission à cet intérêt que porte l’État québécois au fait français. Il faut savoir que notre gouvernement consacre des sommes considérables à cette cause contribuant financièrement à des associations telles que l’Institut d’histoire de l’Amérique française, fondé en 1946 par Lionel Groulx et qui regroupe encore aujourd’hui de nombreux historiens provenant de toutes les régions du Canada et de l’étranger.

L’Écomusée au fil des ans

Lancement de L'Écomusée de l'Au-Delà le 17 septembre 1991. De gauche à droite, Feu Jean Lachapelle, Feu Laval Létourneau, Feu Marc Drouin, Frances Moyle, Feu Denis Samson, Alain tremblay.
Inauguration de l’Écomusée de l’Au-Delà, le vendredi 1er novembre 1991 avec l’exposition La fête des Morts: une fête pour les vivants sous la présidence d’honneur de l’écologiste Pierre Dansereau au pavillon Judith-Jasmin de l’UQAM, du 1er au 8 novembre 1991.
1992 – Alain Tremblay à l’exposition In Memontréal à l’occasion du 350e anniversaire de Montréal au chalet du mont Royal.

1993 – Fondation du Comité Historique Maisonneuve.

1993 – Fondation de la Mnémothèque Nationale (inactif).

1993 - Colloque Le cimetière... de la mémoire à l'oubli, organisé en collaboration avec le Centre d'études sur la mort de l'UQAM. Actes du colloque publiés dans la revue Frontières, vol. 7, numéro 3, hiver 1995.

1995 – Présentation d’un mémoire à la Commission sur la révision des procédures de participation et de consultation publique à la Ville de Montréal.

1996 - Colloque Le cimetière: maintenant, son futur, ses défis. Étape préliminaire de réflexion à la suite de la démarche entreprise par le cimetière Notre-Dame-des-Neiges en vue de se doter d'un plan directeur pour les ans à venir. Publication des actes.
1997 - Colloque Le patrimoine de nos cimetières: s'entendre pour agir, organisé en collaboration avec le Centre de conservation du Québec, Héritage Montréal, Parcs Canada et le Conseil des monuments et sites du Québec, et publication des actes.

1998 -Création, à Bécancour, d’un groupe de travail sur le patrimoine funéraire au Québec.

1998 – Publication d’un bulletin d’information sur le patrimoine funéraire au Québec.

1999 – Présentation à la Ville de Montréal d’un mémoire concernant le programme de développement du Repos Saint-François d’Assise (dossier no S980545052).

1999 – Organisation d’une cérémonie commémorative pour célébrer le 200e anniversaire de fondation du cimetière Saint-Antoine (actuelle place du Canada, Montréal).

2000 - Colloque L'avenir des cimetières, en collaboration avec la revue Frontières et la Commission de la capitale nationale du Québec.
2000 - Exposition Rituels funéraires en Amérique française, présentée à la maison Smith, quartier général des Amis de la Montagne.
De gauche à droite, Guy Joron, Alain Tremblay et Jean Décarie

2001 – Publication des actes du colloque de l’an 2000.

2001 – Fondation du Comité historique pour la restauration du monument funéraire des Patriotes au cimetière Notre-Dame-des-Neiges.

2001 – Mémoire présenté le 23 juillet 2001 à la Ville de Montréal, concernant le projet de développement du cimetière Notre-Dame-des-Neiges (no S010489024).

2002 – Présentation le 7 mai 2002 d’un mémoire à la Consultation publique sur l’avenir du mont Royal, organisée par la Commission des biens culturels du Québec.

2002 - Confection d'un guide préliminaire de surveillance pour le cimetière Notre-Dame-des- Neiges.
2002 - Colloque La disparition des chefs-d'œuvre du patrimoine funéraire. Publication des actes.

2003 – Présentation d’un mémoire à l’Office de la consultation publique de Montréal sur le plan directeur du cimetière Notre-Dame-des-Neiges.

2003 – Organisation d’un forum de discussion sur la question des fabriques paroissiales.

2003 – Modification de la charte de l’Écomusée.

2003 – Participation à un colloque international sur le patrimoine funéraire en Belgique.

2003 – Exposition à la bibliothèque Armand-Frappier de Salaberry-de-Valleyfield, du 13 mars au 18 avril, en collaboration avec la Société d’histoire et de généalogie de Salaberry.

2003 – Colloque Esthétique de l’art funéraire contemporain, à Montréal.

2003 – Participation au colloque de la Fédération des sociétés d’histoire du Québec : Le patrimoine funéraire au Québec : enjeux et pistes d’action.

2003 – Participation à un débat lors d’une journée d’étude intitulée Réflexion sur les paysages culturels : la question des cimetières, organisée par ICOMOS Canada, le 13 septembre, à Québec.

2003 – Confection d’un deuxième guide de surveillance pour le cimetière Notre-Dame-des-Neiges.

2004 – Réalisation du Clic (automne 2004) sur les cimetières de Montréal pour le Centre d’histoire de Montréal.

2004 – Recherche sur la vie et l’œuvre du sculpteur Émile Brunet.

2004 – Organisation de visites hebdomadaires au cimetière Notre-Dame-des-Neiges au cours de l’été.

2004 – Publication d’un article dans la revue L’Action nationale, novembre-décembre 2004.

2005 - Nomination de l’Écomusée comme membre de la Table de concertation du Mont-Royal.

2005 – Organisation de visites hebdomadaires au cimetière Notre-Dame-des-Neiges au cours de l’été.

2005 - Présentation d’un mémoire sur l’avenir du patrimoine religieux, à la consultation publique organisée par la Commission de la culture de l’Assemblée nationale du Québec.

2005 – Nouvelle promotion du concept des églises-columbariums que l’Écomusée soumet depuis 1999.

2005 – Membre de la Fédération des sociétés d’histoire du Québec (FSHQ) (À partir de 2005).

2005 – Membre de la Fédération québécoise des sociétés de généalogie (FQSG) (À partir de 2005).

2006 – Étude de faisabilité sur le concept de vigile citoyenne pour la Ville de Montréal (étude non concluante).

2006 – Mise en place d’un comité pour le développement d’une fiche signalétique universelle pour les monuments funéraires.

2006 – Conférence de François Beaudin, président, lors d’un colloque de l’ACFAS, tenu à l’Université McGill, à Montréal, sur « Les cimetières des minorités religieuses au Québec : des paysages socioculturels variés », parue, p. 69-83, dans : ROCHER, Marie-Claude et Marc PELCHAT, dir. Le Patrimoine des minorités religieuses du Québec. Richesse et vulnérabilité. Québec, Les Presses de l’Université Laval, 2006. 273 p. Préface de Jean Simard. Collection «Patrimoine en mouvement.»

2006 - Publication d’un ouvrage sur le sculpteur Émile Brunet.

2006 – Présentation d’un mémoire à l’Office de consultation publique de Montréal à propos du CHUM (l’Écomusée présente un concept de jardin cinéraire pour le cimetière Notre-Dame-des-Neiges utilisant des éléments architecturaux à la suite de la déconstruction de l’église Saint-Sauveur sur le site du nouvel hôpital).

2007 – Confection d’un inventaire des bronzes du cimetière Notre-Dame-des-Neiges.

2007 – Présentation d’une recherche exhaustive sur l’histoire de la commémoration des Patriotes et du premier monument commémoratif et funéraire du cimetière Notre-Dame-des-Neiges.

2007 – Lettre à la ministre de la Culture et des Communications demandant des clarifications sur la question de la propriété des monuments en déshérence dans les cimetières du Québec.

2007 – Organisation des premières visites pour les groupes scolaires au cimetière Notre-Dame-des-Neiges et développement de programme pédagogique. 

2008 – Mémoire Un regard neuf sur le patrimoine funéraire. Consultation publique sur le livre vert de la ministre de la Culture, des Communications et de la Condition féminine.

2008 – Publication d’un ouvrage intitulé Le Monument aux Victimes politiques de 1837-1838 au cimetière Notre-Dame-des-Neiges : histoire et commémorations.

2009 – Colloque L’avenir des cimetières, le 30 octobre.

2010 – Recherche historique concernant Joseph Brunet (1858-1945), sculpteur, entrepreneur et marchand de monuments funéraires. (Texte disponible sur le site Web de l’Écomusée
de l’Au-Delà)

2010 – Colloque Inventaires et répertoires du patrimoine funéraire, le 29 octobre, à l’UQAM.

2011 – Création d’un fonds de dotation perpétuel pour le patrimoine funéraire du Québec administré par la Fondation du Grand Montréal et participation au programme Mécénat Placements Culture (MPC). 

2011 – Présentation de la première édition de La fête des morts, événement artistique culturel et historique, en collaboration avec le Centre d’histoire de Montréal et le Consulat général du Mexique.

2012 – Modification de la charte de l’Écomusée de l’Au-Delà qui devient officiellement Fédération Écomusée de l’Au-Delà.

2012 – Visite commentée de la crypte funéraire des sœurs hospitalières de Saint-Joseph.

2012 – Création d’un comité scientifique pour l’organisation d’un colloque à Québec en 2013. 

2013 – Organisation d’un colloque sur l’avenir des cimetières du Québec en collaboration avec la Société québécoise d’ethnologie. 

2013 – Protocole constitutif signé avec l’organisme Pierres mémorables, qui est devenu officiellement le deuxième membre corporatif de la Fédération.

2013 – Démarches auprès de la municipalité de Baie-du-Febvre pour sauvegarder la chapelle funéraire Bellemare-Paradis-Jutras, qui se trouve dans le cimetière de la paroisse. La chapelle sera finalement restaurée grâce à une collecte de fonds auprès de la population locale et de la municipalité en 2015.

2013 – L’Écomusée entreprend des démarches en vue de faire reconnaître le chemin de la Côte-des-Neiges comme parcours patrimonial à mettre en valeur pour le 375e anniversaire de Montréal en 2017. Une résolution unanime en ce sens a été adoptée en septembre 2013 au conseil municipal de Montréal.

2014 – Organisation d’une rencontre au Musée des religions du monde, à Nicolet, afin de mettre au point un plan d’action. Ce plan s’appuie sur la déclaration finale du colloque de 2013.

2015 – Entente de collaboration entre la Fédération Écomusée de l’Au-Delà, l’entreprise Magnus Poirier, qui possède le cimetière de Laval, et l’Université Laval. Ève L’Heureux, supervisée par l’Écomusée réalise une étude de faisabilité afin d’installer une fonction muséale dans une ancienne grange qui appartient à l’entreprise Magnus Poirier. 

2016 – Demande de classement, auprès du ministère de la Culture et des Communications du Québec, du monument aux Victimes politiques de 1837-1838, et du caveau funéraire Doutre-Dandurand, au cimetière Notre-Dame-des-Neiges à Montréal où reposent les restes mortels de plusieurs patriotes de 1837-1838.

2016 – Présentation du mémoire L’avenir de nos cimetières : élargissement des responsabilités civiles des municipalités, dans le cadre de la consultation publique sur le renouvellement de la politique culturelle du Québec.

2017 – Organisation du colloque : La communauté musulmane au Québec : la quête de lieux de sépulture, 2 et 3 novembre, en collaboration avec l’Association de la sépulture musulmane du Québec.

2017 – Réception d’un important legs de livres et archives d’environ 25 mètres cubes du fondateur de l’Association crématiste de Strasbourg (France). 

2017 – Organisation de visites commentées au cimetière Notre-Dame-des-Neiges sur le thème : Les protagonistes canadiens-français de la confédération canadienne.

2018 – Préparation de l’exposition : Village de la Côte-des-Neiges : lieu de mémoire et de pèlerinage

Pourquoi un écomusée?

Le contexte historique

Les premiers écomusées naissent à la fin des années 1970 : pour la nouvelle muséologie, l’écomusée n’est plus confiné entre les quatre murs d’un bâtiment, mais il inclut des ressources culturelles éparpillées sur le territoire, les moulins, les fours, les vieilles installations de production, des itinéraires équipés. Tout le concept s’appuie sur la participation active et convaincue des habitants pour faire en sorte que le patrimoine vive et que l’écomusée grandisse. 

Cette approche se fonde sur une idée lancée au début des années 1950 par le muséologue Georges Henri Rivière, qui devient directeur du Conseil international des musées [ICOM]. L’écomusée est expérimenté à partir de 1968 dans les parcs naturels régionaux avec le nouveau directeur de l’ICOM, Hugues de Varine, puis en 1971 au Creusot pour devenir un phénomène culturel d’ampleur nationale.

Selon ses initiateurs, le rôle de l’écomusée est multiple : fédérer localement la population autour d’un projet, transformer les habitants en acteurs et usagers de leur propre patrimoine, développer une base de données pour et par la communauté et favoriser les discussions, rencontres et initiatives.

Outils interdisciplinaires de conservation et de transmission de la mémoire, les écomusées prennent également une part active à la vie de la société en cherchant le débat et la confrontation des points de vue. La participation de la population figure au nombre des principes fondateurs.

Le concept d’écomusée a été établi par le Conseil international des musées en 1971 et une charte en fixe les objectifs et les spécificités depuis le 4 mars 1981.

Notre définition

Au fil des ans, la définition d’écomusée a continué à évoluer. Les deux définitions qui suivent expliquent mieux le contexte de l’Écomusée du patrimoine funéraire et commémoratif         L’Écomusée du patrimoine »]:

  • L’Écomusée du patrimoine se veut représentatif de l’ensemble des propriétés funéraires et commémoratives de notre collectivité et de nos activités humaines, passées, présentes et futures. Il reflète donc notre identité commune et diverse, celle du Québec, et inclut toutes les communautés culturelles de notre territoire, les Premières Nations, les Anglo-Québécois ainsi que l’ensemble de l’Amérique française qui s’étend au reste du Canada et vers le sud, chez nos voisins américains francophiles.
  • L’Écomusée favorise aussi l’engagement de ces communautés dans la valorisation du patrimoine funéraire et commémoratif, matériel et immatériel. Il élabore ses contenus et les développe avec elles par le biais d’activités basées sur les principes fondamentaux d’inclusivité, de découverte, de recherche, de promotion, de préservation, de rectification et d’avancement vers l’avenir.

Ces engagements seront encadrés à partir de trois contextes principaux:

  1. Le contexte écologique et environnemental ;
  2. Le contexte géographique du territoire ; au Québec et à travers l’Amérique française ;
  3. Le contexte qualitatif du patrimoine funéraire et commémoratif ;
    • L’aspect matériel et immatériel : les cimetières, la mort, l’au-delà, l’esprit des lieux, le génie des lieux.
    • L’aspect mémoriel des lieux et des objets.
    • La position géospatiale du territoire, des lieux et des emplacements.
    • L’aspect temporel : le passé, le présent et le futur.

Notre Mission

Dans ces contextes donc, l’Écomusée joue plusieurs fonctions et a pour mission de:

  • Promouvoir la sauvegarde, la conservation, la restauration et la connaissance des cimetières, des lieux, et de son patrimoine matériel et immatériel;

  • Engager les individus, familles, associations et autorités dans la préservation et le devenir de l’intégrité de notre patrimoine;

  • Mettre en avant le développement de nouvelles formes de sépultures et de commémoration dans le respect des valeurs spirituelles, civiques, patrimoniales et environnementales.

Nos objectifs stratégiques

Ces cibles seront atteintes à partir de cinq objectifs stratégiques :

  1. Fédérer professionnels, amateurs et organisations autour de la vision et la mission de l’Écomusée du Patrimoine funéraire et commémoratif du Québec;

  2. Organiser des activités en lien avec la commémoration ou la mort, telles expositions, colloques, forums, cérémonies et visites guidées ;
  3. Diffuser en ligne une variété d’informations et de contenus reliés à la mort, au domaine funéraire, à la commémoration et aux objets et activités mémorielles ;
  4. Publier des mémoires et des ouvrages, procurer des avis professionnels, organiser des interventions publiques sur des sujets relatifs à la mort et au patrimoine ;
  5. Rendre disponible une base de données documentaire et bibliographique destinée aux chercheurs et au grand public.
Pour remplir sa mission et atteindre ses objectifs stratégiques, l’Écomusée du patrimoine se donne divers outils de travail:

• Un nouveau site web moderne et accessible ;

• Des rassemblements ; colloques, expositions et événements en ligne ;

• Divers projets de développement, d’intervention et d’aménagement ;

• Divers articles, guides, chroniques, vidéos, et baladodiffusions ;

• Une base de données en ligne ;

• La publication de mémoires et d’ouvrages spécialisés ;

• Un réseau de collaborateurs, de partenaires, de bénévoles et de bienfaiteurs.

Un nouveau modèle thématique

Avec un champ de travail si vaste, l’Écomusée a beaucoup à raconter, à faire comprendre et à transmettre à la population. Le message central du patrimoine funéraire et commémoratif doit donc être de dévoiler et de décrire de façon méthodique la diversité de l’information qui est disponible.

Pour ce faire, un nouveau modèle thématique a été mis au point. Il aidera à développer un calendrier de planification de contenu et des sujets qui seront offerts aux visiteurs et membres de l’Écomusée. Il s’appliquera aussi à engager auteurs, collaborateurs, bénévoles et bienfaiteurs dans le développement de cette information, ainsi qu’à mettre en place divers projets, produits et services offerts par l’Écomusée.

Ce modèle est composé de quatre éléments principaux:
Les piliers thématiques
  • La mort
  • La commémoration
  • Le funéraire
  • L’au-delà
Le contexte géoculturel
  • Le Québec
  • Les Premières Nations
  • L’Amérique française
  • La France
Les thèmes
  • Les aspects
  • Les pratiques
  • Les objets
  • Les lieux
  • Les rituels
  • Les croyances
  • Les sciences
  • Les symboles
Les sous-thèmes clés

Une multitude de sous-thèmes reliés aux thèmes.

Notre modèle thématique

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