
Géographe et auteure
Théophile Hamel, baptisé François-Xavier, est né à Sainte-Foy le 8 novembre 1817 de François-Xavier, cultivateur, et de Marie-Françoise Routhier. Théophile est le quatrième de huit enfants. À mesure que la famille s’élargit, le père de Théophile agrandit sa terre en achetant des lots. Les parents de Théophile ne savent pas écrire et la famille vit très modestement. Faute de documents, on ignore totalement ce qu’a fait le jeune Théophile après le primaire, écrit Raymond Vézina. Est-t-il resté sur la terre pour aider ses parents, a-t-il appris un métier? On sait qu’à seize ans, Théophile entre comme apprenti chez Antoine Plamondon pour une durée de six ans. Le maître s’engage à nourrir, loger, chauffer et éclairer le jeune Hamel. En retour, le père fournira cent livres de lard et cent livres de bœuf comme nourriture pour son fils pendant les deux premiers étés, ainsi que le papier et les crayons. Théophile pourra garder ses dessins pendant les deux premières années de sa formation. Le portrait et la copie d’œuvres religieuses provenant de la collection Desjardins occuperont tout son temps. Connu pour son intransigeance, Plamondon interdit formellement à son élève de fréquenter les cabarets, les maisons de jeux et autres « maisons suspectes ».

On peut voir le monument Hamel-Faribault juste à l’entrée du cimetière-jardin Notre-Dame de Belmont. Malgré une brève carrière, Théophile Hamel a marqué un siècle de peinture québécoise. Unique artiste national au 19ème siècle, il nous laisse, par ses tableaux, un héritage artistique et documentaire inestimable.

