Mots de bienvenue de M. Alain Tremblay — Directeur général de la Fédération Écomusée de l’Au-Delà (FÉAD) et de Mme Louise Dusseault- Letocha — Historienne d’Art et Présidente de FÉAD
Les conférences du jeudi 2 novembre
1er conférencier — M. Rachid Baïou,
Conseiller bénévole de l’Association de la sépulture musulmane au Québec (ASMQ)
M. Baïou présente d’abord un cadre de réflexion prospective pour aborder la question des cimetières multiconfessionnels et comment participer à la construction du « Nous » au Québec. Une carte mentale partagée par M. Baïou a permis de présenter ce cadre avec les acteurs, les enjeux, les lois fédérales et celles de la province de Québec, les bonnes pratiques, les processus de concertation et les mécanismes existants qui peuvent être impliqués.
[av_table purpose=’tabular’ pricing_table_design=’avia_pricing_minimal’ pricing_hidden_cells=” caption=” responsive_styling=’avia_responsive_table’ alb_description=” id=” custom_class=” template_class=” av_uid=” sc_version=’1.0′] [av_row row_style=’avia-heading-row’][av_cell col_style=’avia-center-col’]Musulmans[/av_cell][av_cell col_style=’avia-center-col’]Nombre[/av_cell][/av_row] [av_row row_style=”][av_cell col_style=’avia-center-col’]Au Québec[/av_cell][av_cell col_style=’avia-center-col’]264 585[/av_cell][/av_row] [av_row row_style=”][av_cell col_style=’avia-center-col’]Montréal[/av_cell][av_cell col_style=’avia-center-col’]221 040[/av_cell][/av_row] [av_row row_style=”][av_cell col_style=’avia-center-col’]Laval[/av_cell][av_cell col_style=’avia-center-col’]25 740[/av_cell][/av_row] [av_row row_style=”][av_cell col_style=’avia-center-col’]Gatineau[/av_cell][av_cell col_style=’avia-center-col’]7 190[/av_cell][/av_row] [av_row row_style=”][av_cell col_style=’avia-center-col’]Québec[/av_cell][av_cell col_style=’avia-center-col’]6 760[/av_cell][/av_row] [av_row row_style=”][av_cell col_style=’avia-center-col’]Sherbrooke[/av_cell][av_cell col_style=’avia-center-col’]2 610[/av_cell][/av_row] [av_row row_style=”][av_cell col_style=’avia-center-col’]Trois-Rivières[/av_cell][av_cell col_style=’avia-center-col’]910[/av_cell][/av_row] [av_row row_style=”][av_cell col_style=’avia-center-col’]Saguenay[/av_cell][av_cell col_style=’avia-center-col’]335[/av_cell][/av_row] [/av_table]Par la suite, quelques définitions et clarifications sur les musulmans, leurs origines et leur répartition dans le monde et au Québec (voir tableau ci-haut) ainsi que leurs pratiques religieuses sont présentées. À ce propos, il invite le public à lire les 10 livres du Dr Mohamed Chahrour pour de plus amples informations sur l’histoire et le présent du monde musulman. Une projection établie par Statistique Canada sur l’évolution des communautés religieuses au Canada ainsi que celle de la diversité religieuse jusqu’en 2036 est montrée et discutée. Ces informations permettent de voir que ce sont les musulmans qui, de par leur nombre, portent actuellement le flambeau de la revendication de l’accès aux cimetières en général et aux cimetières multiconfessionnels au Québec. La réflexion finale a porté sur la nécessité d’être proactif et non plus réactif pour répondre peu à peu à cette revendication dans une société en pleine mutation.
2e conférencier — M. Michel Lessard, Historien
M. Lessard aborde le sujet des inhumations dans les cimetières catholiques en prenant comme exemple l’histoire des cimetières à Lévis, sa ville, une cité de 140 000 habitants. Après avoir dressé l’histoire des cimetières depuis le 17e siècle dans sa ville, il s’attarde précisément sur le grand cimetière Mont-Marie, un espace funéraire jardin créé dans le dernier tiers du XIXe. Il note que plusieurs communautés religieuses catholiques institutionnelles ont eu leur propre cimetière, mais elles sont désormais intégrées aux cimetières existants. Il fait état de la diminution du pouvoir ecclésiastique sur l’acceptation des gens inhumés. Après avoir consulté différents intervenants, il en arrive à la conclusion qu’aujourd’hui toutes les dénominations religieuses sont accueillies dans les cimetières catholiques pour l’inhumation dans le respect de la règlementation touchant l’hygiène publique et du niveau d’ostentation confessionnelle sur les monuments, étant entendu que l’implantation d’un cimetière d’une autre confession dans le cimetière catholique n’est pas acceptée. On est dans la mort comme on fut dans la vie. Jadis, les travailleurs de la terre retournaient à la terre. Aujourd’hui pour des citoyens vivant en logement, on trouve des aménagements cinéraires inscrits dans ce nouvel art de vivre.
3e conférencier — M. François Chapdelaine, Président de l’Association des cimetières chrétiens du Québec (ACCQ)
Tout d’abord, M. Chapdelaine souligne le fait que les cimetières chrétiens du Québec sont des lieux d’accueil, ouverts aux personnes d’autres confessions religieuses ou athées ; pourvu que les gens soient à l’aise avec le fait que le lieu de sépulture est confessionnel et régi par une règlementation particulière. Afin d’éviter toute ambiguïté aux yeux des membres de sa famille, il mentionne toutefois l’intérêt pour la personne de confession musulmane qui choisit d’être inhumée dans un cimetière confessionnel chrétien de confirmer par écrit son choix.
À titre de directeur de la Compagnie du cimetière Saint-Charles, il présente également son expérience récente de facilitateur en marge des démarches d’un groupe de musulmans de Québec qui souhaitait obtenir un lieu d’inhumation réservé. Ses principaux outils : la rencontre de représentants reconnus de la communauté musulmane locale, l’écoute de leurs besoins, ainsi que la collaboration technique offerte au démarrage des opérations de ce nouveau cimetière musulman. Pour une communauté établie depuis au moins 3 générations dans cette ville, il lui apparait légitime que ce groupe souhaite désormais être inhumé en sol québécois, selon ses propres rites et coutumes, en un lieu administré en tenant compte des principes de l’Islam.
À la question posée sur la viabilité à long terme des cimetières chrétiens du Québec, M. Chapdelaine évoque la transformation importante qui a été amorcée, afin de s’ajuster au phénomène des columbariums dans les salons funéraires. Grâce au regroupement des petites entités, il note un mouvement de professionnalisation des cimetières au Québec.
4e conférencier — M. Omar Koné, Imam du centre soufi Naqshbandi de Montréal
M. Koné nous parle de son expérience québécoise et du délicat problème de l’inhumation des musulmans au Québec avant la création de l’ASMQ. Il confirme la diversité des pratiques culturelles des musulmans présents au Québec. Il mentionne qu’il est toujours important de travailler à l’évolution de la société civile et de mettre en place des mécanismes facilitant l’inhumation ici au Québec par la communauté, mais aussi dans le respect des législations d’ici. Il est important d’avoir ces mécanismes afin de pouvoir accompagner les familles des défunts en fonction de leurs besoins. Il conclut qu’il est possible d’inclure d’autres cultures sans perdre son âme ou son identité québécoise.
5e conférencière — Mme Nancy Shaink, Doctorante en théologie pratique
Mme Shaink nous parle des situations insolites dans les cimetières au Québec. Si la région centre n’a pas de sites d’inhumations musulmanes, une petite communauté musulmane est présente en région. En dépit d’un tissu social généralement chrétien, on retrouve dans les cimetières de sa région des éléments ou des situations insolites qui nous permettent de voir que nous devons aussi nous pencher sur ce qui est accepté comme symbole dans nos cimetières. Plusieurs photographies illustrent son propos : graffiti, vandalisme de monuments, cimetière protestant détruit en une nuit, symboles racistes, refus d’un marqueur temporaire représentant un dragon médiéval (pour la tombe d’un enfant, en attendant le monument permanent) celui-ci étant associé à une représentation du mal. Ce refus a soulevé l’intérêt médiatique provincial et l’ire de certains citoyens alléguant le manque de compassion et d’ouverture.
Autant d’exemples qui mettent en lumière le besoin d’une concertation sociale sur ce qui est généralement acceptable et ce qui ne l’est pas dans nos lieux de paix.
Principales questions débattues le jeudi 2 novembre
M. Baïou mentionne qu’il est bien difficile de parler de valeurs universelles islamiques ou autres dans l’absolu. Ces valeurs réfèrent à un partage et à un consensus construit par l’humain. Comme elles représentent le pôle axiologique d’une société donnée, elles sont rattachées à quatre autres pôles normalement inhérents à la construction de cette société :
- L’objectif et la finalité définis du vivre ensemble — Le pôle téléologique ;
- Les lois et les règles du vivre ensemble bâties sur l’expérience et le savoir humain accumulés des sociétés définissant ainsi le consensus social — Le pôle déontologique ;
- Le modèle de société – Le pôle épistémique ;
- Le traitement et la mémoire des faits et des chiffres – Le pôle statistique.
Si un des pôles est défaillant ou manquant, la société connaîtra de sérieuses crises.
La construction du Québec s’est faite en renforcement d’une culture. Les immigrants doivent respecter les valeurs de cette culture tout en l’enrichissant. Il n’y a pas de place pour la peur sur les identités respectives.
Historiquement au Québec, le processus funéraire incluant les cimetières a été pris en charge par le pouvoir religieux et non par la société civile. Cela explique l’absence du palier gouvernemental municipal, régional et provincial jusqu’à nos jours. Avec le changement que nous vivons, les acteurs absents devraient s’impliquer.
La question esthétique et celle du patrimoine des cimetières au Québec ont été soulevées. Une réflexion partagée a porté sur le lien entre le beau et la spiritualité.
Les conférences du vendredi 3 novembre
1er conférencier — M. Jacques Poirier, Président de Magnus Poirier
M. Poirier présente son entreprise familiale de 3e génération. Il explique comment Magnus Poirier accommode dans leurs cimetières les musulmans. La formule préconisée depuis 2015 à Laval en concertation avec l’ASMQ permet à la fois l’accès aux musulmans au cimetière en octroyant une section réservée à leurs sépultures et assure toute la procédure des funérailles selon le rite musulman. Cette ouverture et cette pratique sont également appliquées avec succès à d’autres confessions et satisfont les attentes des clients. Il mentionne que des règles définies par Magnus Poirier doivent aussi être respectées. M. Poirier fait aussi le point sur l’histoire d’acquisition et de gestion des cimetières au Québec et sur le changement en cours illustrant l’intervention d’acteurs privés dans ce processus et l’absence de l’acteur civil des différents paliers gouvernementaux. Il informe aussi la communauté musulmane sur 2 points : il y a des coûts funéraires à payer ici au Québec et ce n’est pas la municipalité qui octroie des terrains à usage de cimetière comme en Europe ou d’autres pays.
2e conférencier — M. Mohamed Kesri, Coordonnateur du Projet de cimetière du centre culturel islamique de Québec (CCIQ)
M. Kesri a présenté tout le processus engagé par le Centre Culturel Islamique de Québec (CCIQ) dans la recherche d’un terrain destiné à la construction d’une mosquée attenante à un cimetière musulman dans la région de Québec. Cette recherche a commencé il y a plus de 20 ans.
Au début des années 2000, une négociation menant à une offre d’achat sur un terrain appartenant au cimetière Belmont à Québec a avorté à cause des exigences de la ville de Québec relativement au paiement de taxes dites d’espaces verts. La difficulté de trouver des terrains, zonés lieu de culte ou cimetière, à vendre pousse les intervenants à dissocier l’acquisition d’une mosquée et d’un cimetière.
En 2008, le CCIQ fait l’acquisition d’une bâtisse appartenant à la Caisse Populaire Desjardins qu’il transforma en une Grande Mosquée de Québec (GMQ). À partir de cette date, le comité mettra toute son énergie dans la réalisation du cimetière musulman. Ce n’est qu’en 2016, lors du service funéraire d’un défunt musulman par la compagnie Harmonia, que le comité commence à négocier le terrain de Saint-Apollinaire.
Le 29 janvier 2017, date de l’attentat terroriste à la Grande Mosquée, survient la difficulté d’enterrer à Québec les six victimes musulmanes. Jusqu’à cette date, aucun politicien, aucune association et aucune coopérative funéraire, ni aucun cimetière multiconfessionnel existant ne portaient de l’intérêt à l’enterrement des musulmans dans la ville de Québec sauf le CCIQ qui était en négociation très avancée avec Harmonia et la municipalité de Saint-Apollinaire pour l’acquisition d’un terrain. Durant cette période de négociation, les intervenants reçoivent la visite du directeur de Magnus Poirier et d’un représentant de l’Association de la sépulture musulmane au Québec (ASMQ) pour les aider et leur offrir un carré musulman dans un cimetière multiconfessionnel. Le CCIQ a refusé cette offre en précisant que les musulmans de Québec veulent leur propre cimetière comme c’est le cas pour les chrétiens et les juifs.
Ils ont donc poursuivi leur négociation avec Saint-Apollinaire jusqu’à ce qu’à la veille du vote pour le changement de zonage, les médias les informent que le cimetière privé Lépine Cloutier de Saint-Augustin leur offrait dans son cimetière un carré réservé. Ils ont été déçus par cette intrusion soudaine du cimetière de Saint-Augustin et déçus de l’issue du vote à Saint-Apollinaire. Malgré cet échec et malgré que leurs avocats étaient favorables à une poursuite judiciaire contre la municipalité de Saint-Apollinaire, les responsables du CCIQ ont préféré s’abstenir surtout qu’à cette date (fin juillet 2017) le cimetière Saint-Charles était prêt à vendre une partie de son terrain.
En effet, de façon inattendue, le 31 juillet 2017, le maire Labeaume et les techniciens de la ville de Québec convoquent les représentants du CCIQ pour vendre une partie de leur terrain qui se trouve voisin du cimetière Belmont (maintenant fusionné au cimetière Saint-Charles). Une offre d’achat conditionnelle est signée par les 2 parties le 28 août 2017. Actuellement, le CCIQ est à vérifier la qualité environnementale et géotechnique du terrain à acquérir et cela avant de passer chez le notaire.
M. Mohamed Kesri affirme que le CCIQ doit acquérir un cimetière propre aux musulmans afin de respecter les préceptes de l’Islam et la jurisprudence musulmane du Waqf (bien inaliénable appartenant à la communauté musulmane). La Charte des droits et libertés du Québec et du Canada nous donne cette opportunité d’offrir aux familles des défunts plus de choix sur les lieux d’inhumation (rapatriement au pays d’origine, cimetière musulman à Québec ou à Montréal, carré musulman dans un cimetière confessionnel à Québec ou à Montréal…).
3e conférencier — M. Foudil Selmoune, Imam de la mosquée Masdjid Quba de Brossard
M. Foudil Selmoune présente le centre communautaire islamique de Brossard, le plus grand centre communautaire au Québec. Au travers de diapositives, il montre les principales activités de ce centre créé en 2006 à Brossard, telles que des portes ouvertes, des cérémonies d’acquisition de la citoyenneté canadienne, des cérémonies religieuses de multiples confessions, des journées de rupture de jeûne, la collecte de sang, des rencontres multiculturelles BBQ, l’invitation des écoles pour les informer sur l’Islam, l’aide aux sans-abris et des activités bénévoles pour intervenir lors de sinistres tels que les inondations. Par ailleurs, des services spécifiques funéraires selon le rite musulman avec une salle de lavage des corps sont aussi offerts.
Après plusieurs tentatives infructueuses étalées sur une dizaine d’années pour acheter sur la Rive-Sud un terrain à usage de cimetière entièrement dédié aux musulmans, le conseil d’administration s’est résigné à acheter une section dans le cimetière Les Jardins Urgel Bourgie à Saint-Hubert. M. Selmoune a aussi expliqué la structure des coûts funéraires appliqués par défunt.
M. Selmoune, Imam de Brossard, explique les contraintes rencontrées avec cette formule « d’achat » de la section musulmane et il mentionne celle du délai d’envoi du fax avant 10 h le matin pour procéder aux funérailles le lendemain et l’impossibilité d’inhumer le dimanche. Il dit que ces contraintes lui font préférer un cimetière entièrement dédié aux musulmans sur la Rive-Sud et que le cimetière à Laval pose aussi d’autres contraintes telles que l’éloignement.
4e conférencière — Mme Hadjira Belkacem, Présidente de l’ASMQ
Mme Belkacem a présenté la mission de l’ASMQ et a annoncé que cette association reconnue maintenant comme organisme de bienfaisance enregistré donc a obtenu son numéro de charité, permettant de produire dorénavant des reçus fiscaux pour les dons effectués. Mme Belkacem a expliqué que la situation de délabrement du plus ancien cimetière musulman à Laval a été la motivation première pour créer de cette association et remédier à la situation. Elle est fière que ce cimetière soit maintenant bien pris en charge quant à sa gestion et son entretien et qu’il soit inscrit au titre du patrimoine funéraire musulman. Par ailleurs, elle mentionne que le volet communication est aussi mis de l’avant par l’ASMQ sur son site Internet pour informer et éclairer les familles musulmanes du Québec du processus funéraire au Québec et des choix qui s’offrent à elles quand elles ont un décès. Elle invite les familles à devenir membres de cette association pour soutenir toutes les actions de bienfaisance inscrites dans sa mission et particulièrement l’aide aux familles démunies, le soutien pour l’inhumation de leur défunt et pour vivre le deuil dans la dignité, ainsi que la recherche de lieux de sépulture selon le rite musulman.
Mme Hadjira Belkacem a ensuite présenté une vidéo sur les sections musulmanes dans certains cimetières du Québec.
Les principales questions débattues le 3 novembre :
Une question de la part du CCIQ, adressée à M. Poirier : pourquoi ne pas vendre une parcelle de terrain au lieu de garder la propriété de son cimetière ? La réponse a permis de révéler d’un côté le caractère privé du monde des affaires au Québec et donc d’une décision souveraine d’affaire de l’entreprise et de l’autre. La solution d’achat s’avère difficilement reproductible , car les communautés musulmanes ne sont pas toutes prêtes financièrement à procéder aussi aisément dans les autres villes et villages du Québec.
Une autre question a été posée à M. Poirier qui est liée aux coûts funéraires pour les musulmans, révélant que les procédures et préparations funéraires sont plus simples pour un enterrement ici au Québec.
La question de la concession de droit d’usage pour cimetière cédé pour 99 ans a été discutée en rapport avec la loi au Québec.
L’aspect de la sépulture à caractère sacré et inviolable ad vitam aeternam a été aussi soulevé en lien avec la notion de biens Waqf ou «biens de mainmorte», inaliénable de la sépulture et du cimetière musulman. Un exemple de déplacement de cimetière en Algérie (à Constantine) a été mentionné pour des besoins de construction d’une université selon les règles du rite musulman sans transgresser les règles en Islam. Il a été aussi mentionné qu’il y a plusieurs lectures et jurisprudences sur les biens Waqf en Islam.
Encore une fois, les participants constatent l’absence de l’acteur important que représente le palier municipal et supramunicipal dans la disponibilité de terrains à usage de cimetières a été aussi soulevée et discutée. La mise en place de processus de concertation avec cet acteur doit être envisagée au Québec.