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Les cinquante cimetières protégés, un patrimoine d’exception(1)

René Bouchard

Ethnologue

DE L’USAGE DES CIMETIÈRES

Il en va de l’usage des cimetières comme il en va de l’usage du monde. Les exigences de la vie s’y font sentir là aussi bien qu’ailleurs et les rapports des vivants avec les morts en portent des marques souvent très visibles. Adoration, amour, émerveillement, désir de conservation s’y expriment à travers nombre de témoignages écrits ou d’œuvres d’art qui en font foi et qui confèrent à ces lieux une atmosphère unique, et à l’existence un relief si particulier.

Ainsi, quand Marine rencontre pour la première fois l’écrivain Jack Waterman dans un coin du cimetière Saint-Matthew de Québec, c’est le premier endroit qu’elle visite depuis son arrivée dans le faubourg Saint-Jean-Baptiste. « J’aimais beaucoup, dira l’héroïne de Jacques Poulin, le muret de pierres et les grands chênes qui étendaient leurs branches jusqu’au milieu de la rue Saint-Jean. » Juste à ses pieds, ajoutera-t-elle pour expliquer sa présence recueillie parmi les feuilles mortes du cimetière, « il y avait une dalle funèbre couchée dans l’herbe, avec le nom de ma grandmère, les deux dates de son existence et les trois lettres qui disent qu’elle dort en paix 2 ».

Dans un autre registre, l’artiste Charles Daudelin livre au regard des promeneurs qui longent les allées du cimetière du Mont-Royal, à Montréal, une réflexion esthétique et spirituelle hors du commun sur le temps, grand sculpteur de la destinée humaine. Son œuvre intitulée Hors du temps, datée de 1992, magnifie à travers la matière informe qui l’a vue naître l’idée de se soustraire au non-sens, au malheur et à l’indifférence. À la beauté et à cette ode à la vie recherchée par l’artiste en créant cette sculpture-monument, s’ajoute pour les vivants le réconfort de ne plus être un jour qu’une ombre parmi les ombres de plus en plus indistincte 3.

Charles Daudelin, Hors du temps, 1992; cimetière du Mont-Royal Photo gracieuseté MCCCF-Sophie Thibault, Répertoire du patrimoine culturel du Québec

Au hasard d’une excursion ornithologique, Suzanne Labbé exprime son sentiment d’admiration pour le vieux cimetière de L’Anse-Saint-Jean, au Saguenay, qu’elle découvre en juillet 2006 et dont elle diffuse la photographie sur Internet en la commentant4. Dans ce cimetière remarquablement bien conservé à ses yeux, elle dénombre avec plaisir les 85 croix de fer forgé, le monument de bois datant de 1888, les 2 stèles et les 7 croix de fonte. Le cadre physique du lieu, l’ancienneté des monuments et jusqu’à un certain point les motifs artistiques qui les ont façonnés l’inclinent à donner tout naturellement à l’endroit un caractère spécifique et une dimension patrimoniale.

Qu’est-ce qui motive pour leur part les membres du Conseil de développement de Papineau, dans l’Outaouais, quant ils adoptent à l’unanimité, le 25 avril 2007, une demande de classement du cimetière de Montebello auprès du ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine du Québec (MCCCF) ? Les attendus de la résolution en disent les raisons essentielles : « la grande valeur patrimoniale du cimetière de la paroisse Notre-Dame-du-Bon-Secours et l’intérêt historique et artistique de ses composantes 5 ». Savaient-ils, ces citoyens, qu’ils s’apprêtaient à transmettre ainsi au plan local le même flambeau allumé 85 ans plus tôt par la Commission des monuments historiques du Québec pour des motifs identiques au plan national 6 ?

Cimetière de L’Anse-Saint-Jean, Saguenay Photo gracieuseté Suzanne Labbé

DEVOIR DE MÉMOIRE OBLIGE

Ces cas de figure évoquent, en se faisant l’écho de combien d’autres voix qui ont porté des messages similaires, les valeurs qui unissent les vivants aux morts dans ces enclos, les cimetières, où l’immortalité se confondrait avec le « désir d’ostentation-conservation de l’homme 7 », mais vers où convergent d’abord les préoccupations immédiates des individus et des communautés locales pour la préservation des liens avec des êtres chers.

Ce système de valeurs complexes auxquels réfèrent ces exemples met de l’avant la nécessité de mieux comprendre leur imbrication au sens étymologique, comment en se recouvrant partiellement à la manière des tuiles d’un toit elles favorisent des processus d’identification et de commémoration liés à un ensemble de valeurs, entre autres spirituelles, symboliques, esthétiques ou historiques, que les cimetières patrimoniaux condenseraient d’une manière exemplaire. C’est le défi auquel s’était déjà attaquée la Commission des biens culturels du Québec (CBCQ) en commanditant des études pour nourrir sa réflexion sur les mesures pertinentes à la sauvegarde du patri moine funéraire québécois, ainsi que sur la définition du cimetière patrimonial et sur les critères permettant d’assurer sa conservation et sa mise en valeur 8.

En attendant l’adoption en bonne et due forme d’une politique de la commémoration et de la reconnaissance des cimetières patrimoniaux 9, citoyens et conseils municipaux ont continué d’aller résolument de l’avant en matière de protection de leur patrimoine culturel, cimetières inclus. La Loi sur les biens culturels 9 attribue aux municipalités depuis 1986 des pouvoirs habilitants qui leur permettent de protéger leur patrimoine immobilier par deux mesures distinctes : la citation des monuments historiques et la constitution de sites du patrimoine. Depuis lors, estime le MCCCF, plus de 160 municipalités ont utilisé ces pouvoirs, soit de leur propre initiative, soit sous la pression de leurs commettants, plus de 400 monuments historiques ont été cités et environ 225 sites du patrimoine ont été constitués 10.

Comment faire émerger, de ce bouillonnement identitaire, l’idée que les cimetières ont pu être perçus par les citoyens comme un patrimoine public chargé de significations partagées et transmises collectivement ? Si des listes, des inventaires ou des études ponctuelles ont signalé plus largement, depuis au moins 1975, la valeur des cimetières comme repères culturels, sinon leur importance au niveau du patrimoine funéraire québécois 11, aucun inventaire systématique n’a permis encore une réflexion d’ensemble qui aurait dégagé une typologie fonctionnelle des cimetières, ni des diagnostics sûrs quant à la nécessité de les protéger. Deux exceptions méritent pourtant d’être signalées. L’inventaire des lieux de culte du Québec (ILCQ), piloté en 2003 par la Fondation du patrimoine religieux sur tout le territoire québécois, a permis de relever la présence de 2 751 édifices cultuels appartenant à diverses traditions religieuses, 1755 presbytères, 764 cimetières, 399 calvaires et 285 charniers 12. Cet inventaire, centré d’abord sur les édifices cultuels érigés avant 1975, a néanmoins permis de recueillir des informations de base sur les cimetières attenants à ces lieux, accompagnés de quelques photos de terrain. Le macro-inventaire du patrimoine québécois, mené tambour battant entre 1976 et 1982 par le ministère des Affaires culturelles de l’époque, a constitué de son côté une opération d’envergure visant la connaissance globale et actualisée du patrimoine québécois. Les données recueillies sur le terrain, même si elles datent déjà d’une trentaine d’années, permettraient certainement de camper un portrait sensible des cimetières que nul autre échantillonnage ne saurait probablement donner avec autant de traits distinctifs 13. Du moins pourrait-on valider et enrichir à l’aune des en quêtes de terrain14 les essais de catégorisation des cimetières déjà proposés par certains auteurs, soit selon des genres (église-cimetière, cimetière-jardin et parc-cimetière), soit selon des périodes d’occupation du territoire (XVIIe et XVIIIe siècles, XIXe siècle, fin XIXe et début XXe siècles) 15.

LE RÉPERTOIRE DU PATRIMOINE CULTUREL DU QUÉBEC

Traversé par la conscience historique nationale, l’État a posé toutefois des gestes significatifs pour enrichir périodiquement le fonds culturel québécois en reconnaissant une valeur collective à des biens perçus comme faisant partie de l’héritage de ses citoyens. Les diverses lois qui ont guidé son action en ce domaine, en particulier en 1922, 1952, 1963, 1972 et 1985, l’ont amené à protéger trois monuments historiques en 1929, plus de 4 000 objets et près de 25 000 bâtiments en 1997, et jusqu’au-delà de 45 000 biens mobiliers culturels en 2004 16. Est-il possible de dresser un bilan des interventions de l’État dans le champ du patrimoine culturel funéraire en général, et des cimetières en particulier, à partir de cette masse impressionnante de données ? La Commission des biens culturels du Québec avait elle-même ressenti le besoin de créer un outil de synthèse des monuments, sites et biens mobiliers classés depuis 1922 et, pour concrétiser ce projet, elle avait entrepris la publication des trois tomes des Chemins de la mémoire, parus entre 1990 et 1999. Près de 500 monuments et sites, ainsi que quelque 80 collections regroupant plusieurs milliers de biens culturels avaient ainsi fait l’objet d’une présentation particulière destinée au grand public. Un outil exceptionnel, le Répertoire du patrimoine culturel du Québec (RPCQ), créé par le MCCCF en 2005, permet aujourd’hui d’aller plus loin et de s’y retrouver plus clairement dans cet inventaire de notre mémoire culturelle. Ce Répertoire présente en effet, non seulement tous les biens classés et reconnus par l’État depuis 1922, mais également les arrondissements historiques et naturels décrétés par le gouvernement, ainsi que les monuments historiques et les sites du patrimoine protégés par les municipalités. En outre, sa participation au Répertoire canadien des lieux patrimoniaux lui donne également l’occasion d’inclure à son actif les biens immobiliers et les lieux historiques ou patrimoniaux désignés par le gouvernement fédéral au Québec. Enfin, des photos et des textes explicatifs sur les biens immobiliers protégés par un statut juridique, incluant leur description, leur valeur patrimoniale, des informations historiques s’y rapportant, leur emplacement géographique et des informations complémentaires les associant à d’autres biens culturels, ou de nature bibliographique, continuent d’enrichir progressivement cette base de données 17.

En matière de recherche sur les cimetières par exemple, des critères précis servent à sélectionner l’information désirée et à extraire du Répertoire les données pertinentes. Ainsi, une requête portant sur les critères suivants : la catégorie fonctionnelle référant aux cimetières 18; l’autorité de protection concernée, gouvernementale ou municipale; et le statut juridique du bien désigné, produira une liste d’environ 82 items culturels. Cette liste englobe pêle-mêle une cinquantaine de cimetières, 13 charniers, 8 mausolées, 5 chapelles, 2 crématoriums, 1 caveau funéraire, 1 centre funéraire, 1 tertre funéraire. Si l’on examine plus attentivement le cas des cimetières, en excluant les autres biens, on constate que, sur 49 cimetières protégés, 22 sont désignés par l’État québécois, dont 11 sont visés par un classement et 11 par un décret gouvernemental, alors que les municipalités en protègent 27, dont 22 sont constitués en site du patrimoine, 4 font l’objet d’une citation et 1 a été abrogé par règlement 19. Le fédéral quant à lui protège 4 cimetières au Québec dont un seul s’ajoute à la liste, une fois les doublons enlevés.

En poussant d’un cran l’analyse de cette liste, on observe également que, sur les 22 cimetières faisant l’objet d’une protection par l’État québécois, 18 d’entre eux sont associés à un bien ascendant, c’est-à-dire un bien dont le statut juridique peut aussi englober et recouvrir sous sa protection une famille de biens secondaires reliés à son existence; les 4 autres cimetières bénéficient par ailleurs d’un statut individuel. Sur les 27 cimetières reconnus par les municipalités, 19 sont aussi associés à un bien ascendant, alors que 8 autres possèdent un statut individuel. Quelques exemples concrets éclaireront la portée de ces distinctions. Le cimetière de l’Hôpital-Général de Québec obtient en quelque sorte sa reconnaissance du classement de l’Hôpital général de Québec, désigné comme site historique en 1977. L’acte de désignation du site comporte, outre les bâtiments, plusieurs grands espaces paysagers, un jardin et trois cimetières dont celui mentionné ci-haut. Pour sa part, c’est sa valeur intrinsèque qui a valu au cimetière Saint-James de Trois-Rivières sa protection par l’État à titre de site historique en 1962, sans référence à un autre bien, église, presbytère ou ensemble institutionnel auquel il aurait pu être associé.

Des constats préliminaires peuvent-ils déjà être tirés de l’examen prima facie de la liste ainsi constituée ? Certainement une chronologie, qui fait commencer en 1957 la protection par l’État des cimetières comme biens culturels, alors que certains témoins du patrimoine culturel bâti, en raison de leur valeur identitaire, avaient bien avant cette date stimulée davantage la mémoire nationale. Cette chronologie, en outre, est révélatrice des temps forts de la conservation du patrimoine culturel et des cimetières, marqués par trois grandes périodes : avant 1972, sous l’égide de la Commission des monuments historiques; à compter de 1972, avec l’adoption de la Loi sur les biens culturels; et après 1986, avec l’arrivée des municipalités habilitées dorénavant à protéger le domaine du patrimoine. Deuxièmement, un début de classification typologique émerge de cette liste, qui décline les cimetières en divers genres : communautaire, contemporain, familial, historique, paroissial, régional, rural, urbain, catholique, protestant, francophone, anglophone. Une lecture plus fine de ces genres, couplés à des critères de localisation et de datation dont le Répertoire peut tenir compte, articulerait cette classification autour de catégories plus générales et systématiques. Troisièmement, cette liste démontre la représentativité des ensembles religieux dont le cimetière est une partie constituante sensible. Les cimetières font ainsi souvent référence à des noyaux institutionnels, religieux ou paysagers, à des secteurs ou des places, à des arrondissements ou sites historiques et patrimoniaux, bref à des ensembles institutionnels auxquels les cimetières s’identifient et confèrent une grande unité. En ce sens, inférer que l’importance patrimoniale d’un cimetière serait moindre en raison de la valeur déterminante du bien ascendant auquel il serait associé, une église ou un presbytère par exemple, masquerait sa valeur contributive à cet ensemble. Quatrièmement enfin, cette liste des cimetières rend évident le rôle majeur joué par les municipalités dans la préservation d’un patrimoine de proximité. La protection dynamique des cimetières exercée par les municipalités à partir du tournant des années 1990 en fait désormais des partenaires incontournables de l’État dans la définition même du patrimoine au niveau national.

DE LA PROTECTION DES CIMETIÈRES PAR L’ÉTAT : 1957-2004

Un examen sélectif du corpus des cimetières désignés par l’État québécois entre 1957 et 2004, date de la dernière entrée enregistrée dans le Répertoire du patrimoine culturel du Québec au moment où ces lignes sont écrites, affinerait-il ces premières constatations ? C’est le but de la présentation qui suit.

1. Église et mur du cimetière de Saint-Mathias, Saint-Mathias-sur-Richelieu (1957) (20)

Voici, en date, le premier enclos paroissial classé monument historique par la Commission des monuments historiques du Québec en 1957. Les motifs évoqués pour la reconnaissance du lieu tiennent au fait que cet enclos, un des plus élaborés et des mieux conservés qui soient parmi les enclos subsistants aujourd’hui (p. ex. Saint-Matthew de Québec, Sainte-Agnès dans Charlevoix, Saint-Pierre-de-l’Île-d’Orléans, Saint-Paul-de-Joliette, Sainte-Marguerite-de-Blairfindie, etc.), témoigne d’un aménagement jadis courant. Des enquêtes ethnographiques y avaient répertoriées (1979) également quelques exemples intéressants de croix en fer forgé. Le cimetière date de 1779 et le mur délimitant son périmètre, de 1818. Cet enclos paroissial compte parmi les rares cimetières classés à statut individuel (4) inscrits au Répertoire du patrimoine culturel du Québec.

Réf. : Bernard-Jobin (1998), Bouchard-Genest (1979), CBCQ (2003), ILCQ (dernière mise à jour : 2006), Jobin (1990), Légaré (s.d.), RPCQ, Roy (1978, 1991), Thibault (1978) 21.

Cimetière et église de Saint-Mathias, le long du Richelieu; bel exemple d’un enclos paroissial témoignant d’un aménagement de l’espace jadis courant.
2. Cimetière Saint-James, Trois-Rivières (1962)

Considéré comme l’un des plus anciens lieux de sépulture de la communauté anglicane au Canada, le « vieux cimetière » protestant de Trois-Rivières a été classé site historique en 1962. Sa valeur patrimoniale repose sur son ancienneté mais aussi sur son intérêt ethnologique. Ses nombreuses pierres tombales, près d’une centaine, témoignent de la vie sociale et économique de ses membres, mais également de l’histoire mauricienne depuis les débuts du Régime anglais, entre autres des Forges du Saint-Maurice. Ce cimetière situé en milieu urbain compte parmi les quatre cimetières classés pour leur valeur intrinsèque (statut individuel). Ce sont également les cimetières les plus anciens en termes de classement.

Réf. : Bergeron (1990), CBCQ (2003), Hamel (2005), RLPC (dernière mise à jour : 2007), RPCQ, Thibault (1978).

3. Cimetière anglican de Saint-Sylvestre, Saint-Sylvestre (1962)

La cinquantaine de stèles de ce sobre cimetière rectangulaire, à statut individuel, classé en 1962 comme site historique, raconte l’histoire des communautés anglicane et presbytérienne qui se sont développées par le chemin Craig dans la région de Lotbinière au début du XIXe siècle. Outre sa valeur historique, il s’agit du seul témoignage matériel de la présence de ces communautés; ce cimetière rural, bien intégré à son environnement naturel, représente aussi un modèle du genre dans sa catégorie. Cependant, on ne connaît pas avec précision les raisons qui ont motivé l’octroi du statut gouvernemental conduisant au classement du cimetière.

Réf: CBCQ (2003), Dorion (1990), MRC Lotbinière (2003), RCLP (dernière mise à jour: 2007), RPCQ, Thibault (1978).

4. Site du premier cimetière de Québec, Québec (1963)

Le 1er janvier 1908, la Literary and Historical Society of Quebec prend l’initiative d’apposer une plaque commémorant ce cimetière comme l’un des rares endroits au Québec où furent inhumés ensemble Amérindiens et colons français jusqu’en 1687. Ce site tire son statut actuel de l’arrondissement historique de Québec, haut-lieu de l’Amérique française, qui englobe plus de 1 000 biens culturels. Situé côte de la Montagne, dans la partie inférieure du parc Montmorency, lui-même partie constituante du Lieu historique national du Canada du Parc-Montmorency, cet ancien cimetière rappelle qu’ici, entre 1608 et 1687, mémoire et passé de la Nouvelle-France se lisent déjà au pluriel.

Réf. : INF (fiches # Q03-79/80/293), Rompillon (2003), Roy (1941), RPCQ.

5. Cimetière Mount Hermon, Québec (1964)

Situé dans l’arrondissement historique de Sillery, dont il constitue avec le cimetière Saint-Patrick l’une des nombreuses composantes culturelles (513 biens culturels), ainsi qu’une importante réserve d’espaces verts, le cimetière Mount Hermon lance, dès sa création en 1848, la vague des cimetières de banlieue de la région de Québec, avec les cimetières Saint-Charles (1855), Belmont (1859) et Saint-Patrick (1879). Inspiré du mouvement rural ou naturaliste, ce cimetière initie également la mode des cimetières-jardins, sous l’inspiration de son concepteur, le major David Bates Douglass, créateur entre autres de l’Albany Rural Cemetery dans l’État de New York. Le cimetière Mount Hermon témoigne en outre de l’importance de la communauté protestante dans la ville de Québec depuis la Conquête britannique de 1760 (voir cimetière Saint-Matthew). Quatre générations de surintendant de la même famille, celle des Treggett, ont veillé et veillent encore sur les destinées de ce cimetière.

Réf : Bergeron (1992), Guay (1991), Légaré (2004), Lessard-Dorval (2007) RPCQ.

6. Cimetière Saint-Patrick, Québec (1964)

Élément déterminant du patrimoine paysager de l’arrondissement de Sillery, ce cimetière-jardin fut fondé en 1879, à partir d’une parcelle du domaine de James Gibb, et servit de lieu de sépulture principal pour la communauté irlandaise de Québec. Sa conception repose sur le mariage de la tradition romantique anglaise et du formalisme des jardins à la française. Comme les trois autres cimetières jardins créés près de Québec, le cimetière Saint-Patrick marque la nouvelle vocation du lieu, désormais éloigné de la proximité des églises et du sacré, tourné davantage vers une relation des vivants avec un nouvel espace aménagé, patrimonial et social, où les monuments introduisent une hiérarchisation des morts ignorée par les cimetières urbains antérieurs. Ce cimetière a remplacé le « cimetière Saint-Louis », appelé aussi le « cimetière du choléra », utilisé par la communauté irlandaise depuis 1832.

Réf. : Blair (2005), Guay (1991), Légaré (2004), RPCQ.

7. Cimetière de Sainte-Famille, LÎle-d’Orléans (1970)
Cimetière de Sainte-Famille, L’Île-d’Orléans; ce cas témoigne que les cimetières peuvent aussi mourir, car celui-ci accueille en 1764 les restes des défunts d’un ancien champ des morts.
8. Cimetière de Sainte-Pétronille, LÎle-d’Orléans (1970)
9. Cimetière de Saint-Jean-de-l’Île-d’Orléans (1970)
Cimetière marin de Saint-Jean-de-l’Île-d’Orléans; ce cimetière s’étend devant l’église de 1734 jusque sur les battures du fleuve, comme un rappel du dernier lieu d’installation des nombreux pilotes du Saint-Laurent.
10. Cimetière de Saint-Laurent-de-l’Île-d’Orléans (1970)
11. Cimetière de Saint-Pierre-de-l’Île-d’Orléans (1970)

L’Arrondissement historique de l’Île-d’Orléans, avec ses quelques 3 300 biens protégés par décret gouvernemental depuis 1970, est un joyau du patrimoine dont le caractère religieux se définit par l’église, le presbytère et le cimetière où reposent les défunts. Les trois églises de Sainte-Famille (1743), de Saint-Jean (1734) et de Saint-Pierre (1717), pour citer ces dernières à titre d’exemple, sont représentatives à cet égard de la richesse du patrimoine religieux de l’île. La désignation de l’ancienne église de Saint-Pierre comme monument historique, incluant aussi la sacristie et le cimetière, l’atteste-t-on ne peut mieux. Elle symbolise en effet l’ensemble religieux catholique d’une paroisse rurale traditionnelle, dont le cimetière clos d’un muret de pierres, aménagé au cœur du village, illustre la pérennité. Le cimetière de Saint-Jean, souvent qualifié de cimetière marin, garde les traces des activités mari times des nombreux pilotes qui ont habité l’endroit au plus fort du XIXe siècle. Le cimetière de Sainte-Famille accueille en 1764 les restes des défunts de l’ancien cimetière et son église, pas loin de 80 sépultures logées sous le chœur ou la nef (cimetière ad sanctos). Le village a même abrité un cimetière des étrangers pour recevoir les corps de ceux qui n’auraient pas été reconnus « pour être chrétiens et Catholiques ».

Réf. : Chassé (1990), ILCQ (dernière mise à jour : 2006), Létourneau (1984), RPCQ.

12. Cimetière de l’Hôpital-Général de Québec, Notre-Dame-des-Anges (1977)
13. Cimetière des religieuses de l’Hôpital général de Québec, Notre-Dame-des Anges (1977)
14. Premier cimetière de la communauté de l’Hôpital général de Québec, Notre-Dame-des-Anges (1977)

Les trois cimetières du site de l’Hôpital général de Québec, classé en 1977, sont des éléments caractéristiques de sa valeur patrimoniale en raison de leur intérêt historique et de leur ancienneté, comme de leur représentativité au sein d’un ensemble conventuel et hospitalier, remarquable et unique, développé à partir du XVIIe siècle. Les deux cimetières des Augustines de la Miséricorde de Jésus, des cimetières communautaires, sont des témoins fidèles, depuis cette période, de la prise en charge par les religieuses du premier hôpital général de la colonie fondé aux tournants des années 1690. Le troisième cimetière, celui de l’Hôpital général de Québec, le plus ancien cimetière paroissial (1710) encore existant à Québec, représente pour sa part, comme on l’a qualifié, un cimetière-musée où reposent les dépouilles de plus d’un millier de soldats tués lors de la guerre de Sept Ans (1756-1763). Registre exceptionnel des annales de cette guerre tenu grâce aux Augustines, mais aussi mémorial de l’œuvre tricentenaire des religieuses auprès des malades et des démunis de la région, le cimetière de l’Hôpital général de Québec, appelé parfois le cimetière des Héros, parfois le cimetière des Pauvres, est devenu aujourd’hui un lieu de commémoration et de mémoire unique et exceptionnel, où héros et pauvres se retrouvent désormais égaux dans la mort.

Réf. : Bronze (2004), CBCQ (2003), CCNQ, RDC (dernière mise à jour : 2005), RLPC (dernière mise à jour : 2007), RPCQ.

15. Enclos paroissial Saint-Matthew, Québec (1978)

Ce cimetière, connu aussi sous l’appellation de cimetière anglais, le plus ancien de la région, servit entre 1771 et 1860 de lieu d’inhumation pour les anglicans, presbytériens et autres protestants que la ville accueillit après la Conquête anglaise. Les personnages dominants des débuts du Régime anglais y sont enterrés, mais on y retrouve également, toutes conditions sociales confondues, le commun des mortels de confession protestante, comme en témoignent plusieurs de ses pierres tombales. Pour des raisons d’espace et de salubrité publique, les inhumations cessèrent à cet endroit à compter de 1860 et c’est au cimetière Mount Hermon que la communauté protestante organisa dorénavant la plupart des funérailles de ses membres. L’enclos paroissial Saint-Matthew, rare exemple d’enclos paroissial en milieu urbain, fut classé monument historique en 1978. Son cimetière, vestige de l’histoire de la ville de Québec aux XVIIIe et XIXe siècles, fut inauguré comme parc public en 1987. Il figure parmi les quatre cimetières classés à statut individuel du Registre des biens culturels.

Réf. : Bourget (s.d.), CBCQ (2003), Mendel (1990), Noppen-Morisset (s.d.), Perron (2006), Provencher (1999), RPCQ.

16. Cimetière Notre-Dame-de-la-Visitation, Québec (1978)

Les vestiges incendiés de l’église Notre-Dame-de-la-Visitation, son presbytère et son cimetière délimitent le noyau historique de Sainte-Foy et constituent un ensemble religieux remontant jusqu’en 1698. En raison de son fort potentiel archéologique, des diverses églises qui s’y sont succédé, de son cimetière dont le charnier et le calvaire signé Louis Jobin enrichissent le patrimoine fidéen, cet ensemble a été classé en 1978 sous l’appellation de site historique de la Visitation. Le cimetière, qui recouvre l’emplacement d’un petit cimetière dont les origines remontent au XVIIIe siècle, a répondu pendant de nombreuses années aux besoins des autres paroisses de Sainte-Foy créées dans la seconde moitié du XXe siècle. Il a joué à ce titre le rôle de « cimetière paroissial » de l’agglomération de Sainte-Foy.

Réf. : CBCQ (2003), Gobeil-Trudeau (1990), INF (#Q03-253), Lessard (2001), RPCQ.

17. Cimetière de Saint-Joseph, Saint-Joseph-de-Beauce (1985)

La documentation relative au site institutionnel de Saint-Joseph-de-Beauce, classé en 1985, mentionne bien que la concentration de cinq bâtiments importants à vocation religieuse et éducative, orchestrés et implantés par étage autour d’un presbytère d’une grande qualité architecturale, confère à cet ensemble unique un caractère exceptionnel. Mais en aucun cas le cimetière n’est cité pour sa valeur contributive à cet ensemble, même s’il est mentionné dans la désignation du site. Il faut se référer à la couverture du macro-inventaire ethnologique pour deviner que cet emplacement mériterait une étude plus approfondie, avant de conclure qu’il ne tire sa valeur que de sa proximité avec l’église.

Réf. : CBCQ (2003), Genêt (1990), ILCQ (dernière mise à jour : 2006), RPCQ.

18. Cimetière de Sainte-Famille, Cap-Santé (1986)
Cimetière de Sainte-famille, Cap-Santé; la valeur patrimoniale de cet ensemble paroissial – cimetière, église, presbytère − est caractérisée par son ancienneté et par l’intérêt du paysage, avec sa vue plongeante sur le fleuve Saint-Laurent.

Décrit comme un véritable parc bien aménagé dont la vue exceptionnelle plonge vers le Saint-

Laurent, le cimetière de Sainte-Famille reste perçu néanmoins comme un élément d’un ensemble paroissial plus vaste englobant l’église et le presbytère. Les pierres tombales et les autres monuments qui racontent l’histoire locale, à travers la mémoire des gens évoqués, mériteraient d’être documentés plus en profondeur. La grande caractéristique de ce type d’enclos, appartenant à la génération des cimetières situés à proximité des lieux de culte, n’en ressortirait qu’avec plus de netteté. Quoi qu’il en soit, l’église, le presbytère et le cimetière, délimités par un couvert végétal remarquable, constituent un îlot paroissial caractérisé par son ancienneté et la qualité de son paysage.

Réf. : Bourque-Labrecque (2000), Dorion (1990), Genest (1997), Groulx (2004), Guay (1991), ILCQ (dernière mise à jour : 2006), RPCQ.

19. Cimetière Notre-Dame-des-Neiges, Montréal (2003)
Cimetière Côte-des-Neiges, Montréal; premier cimetière constitué en site du patrimoine par une municipalité en1987, en vertu de la Loi sur les biens culturels; ses milliers de monuments rappellent plus de 150 ans d’histoire montréalaise et de glorification de la nation canadienne-française.

Haut lieu de célébration de la religion catholique et de la nation canadienne-française dès son inauguration en 1855, le cimetière Notre-Dame-des-Neiges a été conçu à l’origine selon le modèle de la tradition française et du cimetière rural, d’inspiration anglaise. Sans conteste l’un des plus grands cimetières d’Amérique du Nord, il renferme pas moins de 65 000 monuments, plus de 70 caveaux, 8 mausolées abritant environ 17 000 enfeus et 8 000 niches. De ce vaste ensemble patrimonial, un inventaire de près de 200 monuments, pierres tombales et caveaux, situés pour la plupart dans la partie la plus ancienne du lieu, a permis en 1988 de dégager des similitudes entre l’organisation du cimetière, son cadastre funéraire et ses monuments, et la trame urbaine de la ville, son cadastre et ses bâtiments. Vénérables « archives de pierre », ses monuments rappellent par ailleurs plus de 150 ans d’histoire montréalaise. Il est intéressant de noter à cet égard qu’il s’agit du premier cimetière constitué en site du patrimoine par une municipalité en 1987, en vertu de la Loi sur les biens culturels. Le cimetière comme bien culturel fait partie de la famille des biens désignés par la recommandation ministérielle émise en 2003, qui a précédé la promulgation par le gouvernement du Québec en 2005 du décret protégeant l’arrondissement historique et naturel du Mont-Royal.

Réf. : Bodson-Ferron (1991), Bisson-Brodeur-Drouin (2004), Burgess-Poitras (2005), Dandavino (1991), Jobidon (1991), RDC (dernière mise à jour: 2005), Robert (1994), RPCQ.

20. Cimetière Mont-Royal, Montréal (2003)
Cimetière Mont-Royal; aujourd’hui cimetière urbain et multiethnique par excellence, ce cimetière raconte à travers ses milliers de sépultures l’histoire anglaise de Montréal, à l’origine rurale et protestante.

Pour des raisons de santé publique, mais également à cause de la vague des cimetières-jardins qui déferlait alors sur les États-Unis, les principales confessions protestantes de Montréal s’unirent en 1847 pour fonder un nouveau cimetière sur le Mont-Royal et répondre ainsi à l’engorgement des cimetières urbains de l’époque, dont le Vieux Cimetière Dorchester, aussi dénommé Cimetière du Square Dufferin ou Cimetière Saint-Laurent. C’est à l’architecte paysagiste américain James C. Sydney que fut confiée la responsabilité d’aménager en cimetière-jardin une partie du domaine Spring Grove, situé entre la colline d’Outremont et celle du mont Royal. De rural et protestant à ses origines, ce cimetière est devenu au fil de ses 155 années d’existence un cimetière urbain et multi-ethnique, dernier lieu d’accueil pour les sépultures d’environ 200 000 Montréalais d’origine diverse. Stèles funéraires, mausolées et caveaux remarquables, en partie hérités de l’époque victorienne de Montréal, confèrent à ce cimetière tout en terrasses et en jardins une grande valeur patrimoniale, esthétique et historique. Comme pour son pendant, le cimetière Notre- Dame-des-Neiges, Hopkins trace la carte du cimetière Mont-Royal dès 1879.

Réf. : Bodson-Ferron (1991), Burgess-Poitras (2005), RDC (dernière mise à jour: 2005), Robert (1994), RPCQ, Young-James (2003).

21. Cimetière de l’église Abbotsford United Church, Saint-Paul-d’Abbotsford (2004)
L’église Abbotsford United (1839), son cimetière et son muret de pierres; photo Fondation du patrimoine religieux du Québec 2003, Répertoire du patrimoine culturel du Québec.
22. Cimetière Saint-Paul, Saint-Paul d’Abbotsford (2004)

Les deux cimetières listés ci-dessus se rattachent à l’ensemble religieux de Saint-Paul-d’Abbotsford, situé sur les flancs du mont Yamaska en Montérégie, le long d’une route communément appelée « le rang des Anglais ». Cet ensemble unique, où histoire, architecture, traditions et paysages marqués par la présence anglophone se confondent, regroupe les sept éléments suivants des églises anglicane et unie: l’église Saint-Paul (1822), son presbytère, sa salle paroissiale et son cimetière ainsi que l’église Abbotsford United (1839), son cimetière et son muret de pierres. Les motifs sur lesquels s’appuie l’acte de désignation, en 2004, de ce site historique concernent son intégrité, son ancienneté et son unité architecturale. En outre, les cimetières évoquent l’occupation de ce territoire, dès les débuts du XIXe siècle, par des immigrants anglophones en provenance des îles Britanniques et des États-Unis. Nombre de ces familles anglophones, entre autres les Fisk, Craig, Gibb, ont contribué fortement à l’essor de la pomiculture locale et régionale.

Réf. : CBCQ (2007), MCCCF (2007), RPCQ.

POUR UNE CARTOGRAPHIE SYMBOLIQUE DES CIMETIÈRES

« Où sont nos chers disparus ? » évoque avec émotion l’écrivaine et parolière Hélène Pedneault dans les pages du Devoir du 27 août 2007. « Un jour, explique-t-elle, je me suis demandé où était enterré Gaston Miron. Je ne le savais pas. Après enquête, j’ai découvert qu’il était enterré à Sainte- Agathe, où il est né. René Lévesque n’est pas à New Carlisle, où il est né, mais au cimetière de Sillery. Anne Hébert est enterrée à Sainte-Catherine-de-la-Jacques-Cartier, près de son “torrent”, là où elle passait tous ses étés d’enfant, à proximité de

Québec. Son cousin, le poète Hector de Saint-Denys Garneau, est enterré au même endroit. Quand j’ai voulu visiter Anne Hébert, quelques mois après sa mort, j’ai dû me renseigner au dépanneur, et son nom n’était pas encore inscrit sur la croix familiale. Il n’y avait qu’un bout de gazon neuf, que l’on avait mis sur la terre fraîchement creusée. 22 » En écho à ces paroles, un inventaire systématique des cimetières québécois enrichirait notre connaissance du patrimoine funéraire. Le Répertoire du patrimoine culturel du Québec, dont on souhaite qu’il atteigne rapidement une vitesse de croisière dans l’actualisation de ses données de base, sera de plus en plus un outil majeur pour dessiner une cartographie des cimetières et l’établissement de repères culturels et symboliques essentiels à la compréhension du Québec d’aujourd’hui. « Ce n’est pas dérisoire l’histoire d’un peuple. Il faut penser aux vivants qui ont besoin de nourriture identitaire pour savoir qui ils sont », ajoute Pedneault. La liste des cimetières protégés citée en annexe, tirée du Répertoire, donne déjà un aperçu singulier de l’espace symbolique où les morts mis en terre se rappelleraient aux vivants avec ferveur, sinon avec fierté. « Un pays, poursuit Hélène Pedneault dans son élan du cœur pour que le Québec investisse davantage dans la symbolique, ça se bâtit autant avec l’inspiration des morts et des mortes qu’avec l’énergie des vivants et des vivantes. » « J’ai découvert, dira-t-elle en guise de conclusion, que plusieurs des Patriotes de 1837 sont enterrés à Côte-des-Neiges. J’ai vu la tombe de Pierre Bourgault, pas loin de celle de Maurice Richard. Quand je pense que la tombe d’un grand premier ministre comme Honoré Mercier est laissée à l’abandon, ça me fait mal au cœur. Et ça me dit beaucoup sur mon peuple amnésique… »

Cimetière de Sainte-Luce. Élément faisant parti du site du patrimoine cité par la municipalité en 2002. Le site comprend aussi un charnier et un calvaire, le presbytère et la maison du sacristain.
Cimetière Saint-Louis-de-Kamouraska. Le cimetière fait partie du noyau institutionnel protégé de Kamouraska qui comprend en outre l’église, le presbytère, le Vieux couvent et la parc commémoratif René-Chaloult. Chaloult fut député du comté à l’Assemblée de 1936 à 1944 et le père du drapeau du Québec.
Cimetière de Notre-Dame-du-Portage. L’église, son presbytère ainsi que le cimetière (1859) au bord de l’eau forment un charmant ensemble entouré de verdure, autour duquel gravitent de nombreuses résidences principales et secondaires et quelques auberges au bord de l’eau.
Cimetière de Saint-Séverin, Saint-Séverin. Inaugure en 1878, le cimetière a été cité monument historique en 2004 par la municipalité. De taille modeste, mesurant environ 33 mètres sur 24, sans arbres, il se compose d’un terrain au relief peu accuse. Les très belles croix et stèles sont alignées de façons régulière de part et d’autre d’une large allée centrale.
Cimetière Beth Israël Ohev Shalom, Québec; cimetière désigné par le gouvernement fédéral comme lieu historique nationale du Canada en raison de la présence de la communauté juive dans la ville de Québec depuis plus de deux cent ans.

Liste des cimetières protégés au Québec (23)

Avec statut national
  1. Église et mur du cimetière de Saint-Mathias, Saint-Mathias-sur-Richelieu (1957)

 

  1. Cimetière Saint -James, Trois-Rivières (1962)

 

  1. Cimetière anglican de Saint-Sylvestre, Saint-Sylvestre (1962)

 

  1. Site du premier cimetière de Québec, Québec (1963)

 

  1. Cimetière Mount Hermon, Québec (1964)

 

  1. Cimetière Saint-Patrick, Québec (1964)

 

  1. Cimetière de Sainte-Famille, L’Île-d’Orléans (1970)

 

  1. Cimetière de Sainte-Pétronille, L’Île-d’Orléans (1970)

 

  1. Cimetière de Saint-Jean-de-l’Île-d’Orléans (1970)

 

  1. Cimetière de Saint-Laurent-de-l’Île-d’Orléans (1970)

 

  1. Cimetière de Saint-Pierre-de-l’Île-d’Orléans (1970)

 

  1. Cimetière de l’Hôpital général de Québec, Notre-Dame-des-Anges (1977)

 

  1. Cimetière des religieuses de l’Hôpital général de Québec, Notre-Dame-des-Anges (1977)

 

  1. Premier cimetière de la communauté de l’Hôpitalvgénéral de Québec,

Notre-Dame-des-Anges (1977)

 

  1. Enclos paroissial Saint-Matthew, Québec (1978)

 

  1. Cimetière Notre-Dame-de-la-Visitation, Québec (1978)

 

  1. Cimetière de Saint-Joseph, Saint-Joseph-de-Beauce (1985)

 

  1. Cimetière de Sainte-Famille, Cap-Santé (1986)

 

  1. Cimetière Notre-Dame-des-Neiges, Montréal (2003)

 

  1. Cimetière Mont-Royal, Montréal (2003)

 

  1. Cimetière de l’église Abbotsford United Church, Saint-Paul-d’Abbotsford (2004)

 

  1. Cimetière Saint-Paul, Saint-Paul-d’Abbotsford (2004)
Avec statut municipal
  1. Cimetière de Saint-Éphrem, Saint-Éphrem-de-Beauce (1991)

 

  1. Premier cimetière de Saint-Éphrem, Saint-Éphrem-de-Beauce (1991-1993)

 

  1. Cimetière du Sault-au-Récollet, Montréal (1992)

 

  1. Cimetière protestant, Papineauville (1992)

 

  1. Cimetière de l’église Trinity, Saint-Jean-sur-Richelieu (1994)

 

  1. Cimetière Gisla, Milan (1995)
  2. The Douglass Cimetery of Napierville, Saint-Cyprien-de-Napierville (1995)

 

  1. Cimetière Saint-François-Xavier, Saguenay (1996)

 

  1. Cimetière de Beaumont, Beaumont (1997)

 

  1. Cimetière Saint-Charles-Borromée, Saint-Charles-de-Bourget (1997)

 

  1. Cimetière Edey, Gatineau (1997)

 

  1. Cimetière Saint-Louis-de-Kamouraska, Kamouraska (2001)

 

  1. Cimetière, Pont-Rouge (2001)

 

  1. Cimetière de Saint-Jean-Chrysostome, Lévis (2001)

 

  1. Cimetière de Sainte-Luce, Sainte-Luce (2002)

 

  1. Cimetière de Saint-Bonaventure, Bonaventure (2003)

 

  1. Cimetière de Saint-Joseph, Saint-Joseph-de-Kamouraska (2004)

 

  1. Cimetière de Saint-Séverin, Saint-Séverin (2004)

 

  1. Cimetière familial King et Harding, Saint-Pacôme (2004)

 

  1. Cimetière de Saint-Venant-de-Paquette, Saint-Venant-de-Paquette (2004)

 

  1. Ancien cimetière de Sacré-Cœur, Sacré-Cœur (2004)

 

  1. Cimetière de Sainte-Anne-des-Plaines, Sainte-Anne-des-Plaines (2004)

 

  1. Cimetière de Sainte-Hélène, Sainte-Hélène (2005)

 

  1. Vieux cimetière de Sainte-Anne, Saguenay (2005)

 

  1. Cimetière de Notre-Dame-du-Portage, Notre-Dame-du-Portage (2006)

 

  1. Cimetière de la paroisse de Saint-Christophe d’Arthabaska, Victoriaville (2006)

 

  1. Cimetière de la paroisse de Sainte-Victoire, Victoriaville (2006)
Avec statut fédéral (24)
  • Cimetière Beth Israël Ohev Sholom, Québec (1992)
  • Cimetière du Mont-Royal, Montréal (1999)
  • Cimetière Notre-Dame-des-Neiges, Montréal (1999)
  • Cimetière de l’Hôpital général de Québec, Notre-Dame-des-Anges (1999)
  • Cimetière Mount Hermon, Québec (2007)

Note (1)

Ce texte fait partie d’une série d’articles de notre grand dossier « Cimetières, patrimoine pour les vivants » tiré du livre du même titre par Jean Simard et François Brault publié en 2008.

Notes (2)

  1. La nomenclature des cimetières protégés est à jour à la date du 15 octobre 2007.

 

  1. Jacques Poulin, La traduction est une histoire d’amour, Leméac/Actes Sud, 2006, p.19

 

  1. Répertoire du patrimoine culturel du Québec : http://www.patrimoine-culturel.gouv.qc.ca;

http://www.metrodemontreal.com/art/daudelin/horsdutempsf. html; Marguerite Yourcenar, dans Le Temps, ce grand sculpteur (Gallimard, 1998, p. 141-146), raconte le souvenir que lui inspirait, enfant, une promenade au cimetière le Jour des Morts; ce livre d’essais renferme également d’admirables « tombeaux » de l’auteur, pendants littéraires aux stèles physiques rappelant le souvenir des défunts.

 

  1. http://www.pbase.com/licornette/image/65046587.

 

  1. http://www.papineau/ca/app/DocRepository/2/proces_verbaux/CA25avril2007.pdf.

 

  1. Henri-Paul Thibault, Répertoire des biens culturels et arrondissements du Québec, Québec, ministère de la Cultureet des Communications, 1997, p. 24.

 

  1. Bernard Genest, « Réflexion méthodologique sur un corpus d’objets funéraires », dans Benoît Lacroix et Jean Simard (dir.), Religion populaire, religion de clercs? Québec, Institut québécois de recherche sur la culture, 1984, p. 350.

 

  1. Lorraine Guay, L’évolution de la typologie des cimetières en Occident judéo-chrétien du Moyen Âge à nos jours, Commission des biens culturels du Québec, 2004, 51 p., et Patrice

Groulx, Le cimetière patrimonial : un cadre de référence, Québec, Commission des biens culturels du Québec, 2004, 24 p. Les deux études se trouvent sur le site de la CBCQ aux adresses Internet suivantes : http://www.cbcq.gouv.qc.ca/cimetieres.html; http://www.cbcq.gouv.qc.ca/patrimonial.html.

 

  1. http://www.cbcq.gouv.qc.ca/commemoration.html #commemoration.

 

  1. La Loi sur les biens culturels. Guide pratique destiné aux municipalités, ministère de la Culture et des Communications, 2006, 44 p.

 

  1. Écomusée de l’Au-Delà, colloque Le patrimoine de nos cimetières : s’entendre pour agir, octobre 1997; dossier « Le patrimoine funéraire au-delà du mythe », Continuité, no 49, hiver/printemps 1991.

 

  1. Je remercie Daniel Lauzon de m’avoir communiqué les informations relatives à l’ILCQ.

 

  1. Bernard Genest, « Le macro-inventaire. Une banque d’informations de toute première importance pour l’étude du patrimoine funéraire du Québec », dans Actes du Colloque Le patrimoine de nos cimetières : s’entendre pour agir, Écomusée de l’Au-Delà, 1997, p. 24.

 

  1. À titre d’exemple, le macro-inventaire du comté de Bonaventure en Gaspésie aura dressé, en 35 pages, illustrées de quelque 200 photographies prises in situ et d’une carte de localisation, le portrait de 45 cimetières catholiques et protestants se répartissant à travers 31 municipalités visitées. Voir Fournier et alii, Macro-inventaire. Ethnologie. Comté de

Bonaventure, Québec, ministère des Affaires culturelles,1982, 382 p.

 

  1. Isabelle Simard, « Pour que vivent les cimetières », Continuité, no 86, automne 2000 : 46 49; Guay, loc. cit., 1991 : 25.

 

  1. Paul-Louis Martin, « La construction du patrimoine culturel : origines et évolution », Commission des biens culturels, Les chemins de la mémoire. Monuments et sites historiques du

Québec. Tome I, 1990 :1; Henri-Paul Thibault, Répertoire des biens culturels et arrondissements du Québec, 1977 : 27; 2004 : tableau 2.

 

  1. Les opinions émises ici n’engagent que l’auteur et ne reflètent pas nécessairement les vues du ministère. Nous tenons cependant à remercier M. Daniel Lauzon, Mmes Dominique Malack et Geneviève Hébert pour les nombreuses informations que ceux-ci m’ont généreusement communiquées à propos du Répertoire du patrimoine culturel du Québec, disponible sur Web: http://www.patrimoine-culturel.gouv.qc.ca. Nous leur sommes reconnaissants en outre de nous avoir permis de reproduire quelques photos tirées du RPCQ. Le RPCQ a principalement pour ambition de diffuser graduellement au grand public l’information la plus complète possible sur les biens culturels du Québec, qu’ils soient l’objet d’un statut ou non, alors que le Registre des biens culturels reconnus et classés, découlant des articles 11 à 13 de la Loi sur les biens culturels, ne vise qu’à consigner avec un minimum d’informations les biens classés et reconnus.

 

  1. Le RPCQ s’appuie sur de grandes catégories fonctionnelles découlant du bilan des interventions du MCCCF en matière de patrimoine mené sous la direction de Daniel Lauzon. Voir entre autres Paul Bernard et Michel Jobin, sous la direction de Daniel Lauzon, ministère de la Culture et des Communications, Bilan du patrimoine. Services et institutions : Série

6000, Québec, Les Publications du Québec, 1998, 482 p., Coll. Patrimoines-Dossiers.

 

  1. La brochure, La protection du patrimoine culturel. À propos de la Loi sur les biens culturels (Québec, ministère de la Culture et des Communications, 2005, 31 p.) explique clairement les différents statuts juridiques prévus par la Loi sur les biens culturels à l’échelle nationale (classement, reconnaissance et décret des arrondissements historiques ou naturels) et municipale (citation des monuments historiques et constitution des sites du patrimoine).

 

  1. La date inscrite à la suite du nom du cimetière indique l’année de la désignation du bien culturel de référence.

 

  1. Les références concernent directement le cimetière décrit. On trouvera une bibliographie complète à la fin de cet article. Le nom précis du cimetière renvoie au dossier inscrit au RPCQ.

Chaque dossier contient un minimum d’informations spécifiques sur le cimetière, mais l’information, mise à jour de façon continue, sera plus abondante si celui-ci a fait l’objet d’un traitement particulier. Liste des sigles utilisés : CBCQ : Commission des biens culturels du Québec ; CCNQ : Commission de la capitale nationale du Québec; ILCQ : Inventaire des lieux de culte du Québec; INF : Inventaire des lieux de mémoire de la Nouvelle-France; MCCCF : Ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine du Québec;

RCLP : Répertoire canadien des lieux patrimoniaux; RDC : Répertoire des désignations d’importance historique nationale au Canada; RPCQ : Répertoire du patrimoine culturel du

Québec

 

  1. PEDNEAULT, Hélène, « Investir dans la symbolique », Le Devoir, 27 août 2007 : A 7.

 

  1. La liste des cinquante cimetières protégés est à jour au 15 octobre 2007, mais il est intéressant de noter que ce répertoire s’est considérablement enrichi entre 1987, au moment où les municipalités commencent à protéger les cimetières, et 2007; le nombre des cimetières reconnus est passé en effet de 18 à 50 durant cette période.

 

  1. Le Répertoire des désignations d’importance historique nationale au Canada mentionne les noms de quatre cimetières protégés par le gouvernement fédéral au Québec, dont le cimetière Beth Israël Ohev Sholom : http://www.pc.gc.ca/apps/lhn-nhs/index_f.asp. Les trois derniers cimetières protégés par le fédéral ne sont pas numérotés parce qu’ils constituent des doublons.

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THIBAULT, Marie-Thérèse, compilatrice, Monuments et sites historiques du Québec, Québec, ministère des Affaires culturelles, 1978, 250 p., Coll. Les cahiers du patrimoine no 10.

 

YOUNG, Brian, essai photographique de Geoffrey James, traduit par Marie-Cécile Brasseur, Une mort très digne. L’histoire du Cimetière Mont-Royal, Montréal et Kingston, McGill-Queen’s University Press, 2003, 288 p.

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